Alors voici sur un autre air encor les mains qui viennent, vont, et c'est ici bois, longerons qui montent prendre place en l'air pour des maisons et des églises, qu'en leur vieux pacte d'amitié, en prenant leur temps, réalisent les maçons et les charpentiers. Or aux villes, lors c'est la vie, et montez clochers dans le vent, et dans les cordes, les poulies, haut, l'architecte, ouvrez vos plans, et ceux d'en bas qui rêvez d'ailes à cous tendus, venez aussi regarder monter aux échelles, drapeaux aux mains, les apprentis, car sur les tours voici les croix toutes neuves dans la lumière, et, bonnes gens, alors vos joies suivant les briques et les pierres. |
POÈME DE MAX ELSKAMP MUSIQUE DE MICHEL AGNERAY |