Alors au loin, cheval au pas, cheval en blanc, comme on les voit aux joyeuses entrées des rois, alors au loin, cheval au pas, alors au loin, cheval au trot, c'est le beau temps de nos soupirs chez les autres qui s'en va rire, alors au loin, cheval au trot. Or, ici de si bon accueil, alors nous voici tous en deuil, et bonnes gens, de tous mes seuils, la peine au cœur, le pleur à l'œil ; mais vieilles gens qui priez d'or, alors dans le livre où les morts ont chacun leur croix et leur page, mettez une nouvelle image, pour le beau temps qui s'est allé, cheval au trot, cheval au pas, vers ceux qu'il fallait consoler, ainsi qu'un cavalier s'en va. |
POÈME DE MAX ELSKAMP MUSIQUE DE MICHEL AGNERAY |