Toutes les fois, miroir, que tu lui serviras À se mettre du noir aux yeux ou sur sa joue La poudre parfumée, ou bien dans une moue Charmante, son carmin aux lèvres, tu diras : « Je dormais reflétant les vers, que sur l'ivoire Il écrivit... Pourquoi de vos yeux de velours, De votre chair, de vos lèvres, par ces atours, Rendre plus éclatante encore la victoire ? » Alors, si tu surprends quelque regard pervers, Si de l'amour présent elle est distraite ou lasse, Brise-toi, mais ne lui sers pas, petite glace, À s'orner pour un autre, en riant de mes vers. |
POÈME DE CHARLES CROS MUSIQUE DE MICHEL AGNERAY |