Les nuits d'hiver quand le vent pleure, Se plaint, hurle, siffle et vagit, On ne sait quel drame surgit Dans l'homme ainsi qu'en la demeure. Sa grande musique mineure Qui, tour à tour, grince et mugit, Sur toute la pensée agit Comme une voix intérieure. Ces cris, cette clameur immense, Chantent la rage, la démence, La peur, le crime, le remord... Et, voluptueux et funèbres, Accompagnent dans les ténèbres Les râles d'amour et de mort. |
POÈME DE MAURICE ROLLINAT MUSIQUE DE MICHEL AGNERAY |